Admis au Barreau du Québec en 1979, Me Bourassa a débuté sa carrière à son propre cabinet (Bourassa & Savoie) en pratique privée. Il s’est par la suite joint au Centre Communautaire Juridique de Montréal (CCJM) en août 1982. Dès son arrivée, il s’impliquera activement dans son entreprise et représentera les avocats criminalistes de son bureau à titre de représentant du Syndicat des avocats de l’aide juridique de Montréal et en assumera même la présidence au fil des ans. À compter de 1985, il assumera les fonctions de directeur au Bureau des affaires criminelles et pénales, soit comme directeur pour la Cour municipale, pour la Cour du Québec, pour les Appels ou encore pour les causes aux Assisses criminelles et causes de longue durée, et ce pendant plus de 25 ans.
Au cours de ces années, il continuera toujours a exercé quotidiennement sa profession d’avocat criminaliste plaideur devant tous les tribunaux (Cour municipale, Cour du Québec, Cour supérieure, Cour d’appel et Cour fédérale) tant à Montréal qu’en périphérie; il a aussi été l’un des rares avocats permanents du CCJM à œuvrer à temps plein dans le cadre d’un mandat spécial émis par la Loi sur l’aide juridique et sur la prestation de certains autres services juridiques, alors qu’il représentait un des coaccusés dans le cadre du dossier SharQc. Il possède une vaste expérience notamment dans les causes complexes, longues et devant jury de même qu’en matière d’extradition.
Récipiendaire du prix Robert Sachitele remis à l’avocat ayant eu une performance remarquable dans l’accomplissement d’un mandat en défense, il lui a aussi été décerné, en 2013, par l’Association des avocats de la défense de Montréal, le prix Léo-René Maranda en hommage à l’ensemble de sa carrière. Depuis plus de 20 ans, il a été membre des divers comités du Barreau de Montréal dont celui de la Cour d’appel du Québec et ce jusqu’à son départ du CCJM. Enfin, il aussi est fort apprécié de sa clientèle, des juges et de ses pairs.
Après une brillante carrière de plus de 33 ans au CCJM en tant qu’avocat criminaliste, celui-ci fait donc un retour à ses origines en tant qu’avocat privé à l’excellent cabinet Monterosso Giroux Lamoureux Avocats, s.n.